Lorsque lors de mon premier voyage en famille en Angleterre, une chaîne diffuse le film The Queen, que ma mère et moi souhaitions voir depuis longtemps, impossible de passer à côté. Vous en conviendrez, je suppose.

Ce film narra le quotidien de la reine durant les quelques jours qui suivirent la mort de Diana. On y retrouve sa vie à Balmoral, ainsi que ses doutes et réactions. Le point du vue du Gouvernement est aussi exposé grâce au personnage de Tony Blair.

L'actrice qui incarne la reine (Helen Mirren) est très bonne. Elle a le maintient, la grâce et la présence que l'on était en droit d'attendre de la monarque. Son jeu est subtil et tout en finesse. Et je peux vous dire qu'incarner un tel rôle ne doit pourtant pas être simple, d'autant que la reine est encore vivante... Elle a dut ressentir énormément de pression. Mais le résultat en vaux la chandelle puisqu'elle nous livre une magnifique prestation émouvante à souhaits.

Elle a sût nous présenter une reine qui tente de rester forte dans cette dure période que fut cette semaine. Le dilemme auquel elle fait face est également clairement identifié, et en tant que spectateur, on ne peut que se mettre à sa place et être horrifié de la situation. Tant de changements auxquels céder les anciennes traditions, tant de déception et haine dans les yeux de son peuple. Puis une réconciliation d'une beauté sans pareil, avec une scène qui émeut aux larmes. 

Le film, malgré tout les enjeux politiques qu'il évoque, n'en reste pas moins simple et sans artifice de langage pour nous montrer la complexité du monde de la reine. Non, au contraire... J'ai beau l'avoir vu en version originale, sous-titrée en anglais, j'ai compris toutes les subtilités, grâce aux acteurs, bien sûr. Mais à tout le reste qui est abordable également.

C'est donc un film qui voyage dans le cœur de la reine du mieux qu'il peut, et non au cœur de ce moment clef de la politique anglaise qu changea pourtant du tout au tout. C'est donc, vous l'aurez sûrement compris, un film qui m'a touché, et que je vous recommande.

Now, if you excuse me.